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Festival de Marseille

Note de Malika Djardi

« [...] La notion de martyre renvoie quelque part à la notion de solidarité. Être là pour les autres. 

Quel rapport à l’engagement dans une vie? Qu’est ce que l’on abandonne et au profit de quoi? 

À l’EHPAD, lieu à part, la souffrance est quotidienne notamment en lien avec la solitude et l’ennui. 

Dans chacun des parcours des résidents il y a de l’acceptation, du renoncement et beaucoup d’humilité, que l’on retrouve aussi dans l’accompagnement des soignants. 



Cela se reflète à différents endroits pour moi, que ce soit en lien avec ma pratique de la danse qui nécessite un travail physique mais aussi en lien avec une construction culturelle et sociale, celui du milieu du spectacle aujourd’hui. 

Le lien et la relation avec le public est très importante pour moi dans ce projet: travailler a être avec le public dans un échange direct. Raconter sans jouer, danser toutes les fictions de soi pour réfléchir avec l’autre. 



Dans Martyre mon intérêt se porte sur la création de portraits, celui de ma mère Marie-Bernadette Philippon mais aussi de ces établissements pour personnes âgées à l’endroit d’un corps contraint, empêché et réceptacles d’histoires portées durant une vie toute entière. 

Ces corps vieillissants et fragiles sont coupés du monde social, avec ses exigences de rapidité, d’efficacité, d’utilité. 

Chaque lieu public défend son usage, là où la danse de Marie-Bernadette ouvre à quelque chose de plus universel. Elle danse bien plus qu’elle ne le faisait auparavant. [...] »



Malika Djardi